mardi 10 mars 2015

D'une résurrection...

Vous n'y croyiez plus ? Eh bien, moi non plus.
Qui l'eut cru, mes braves ! Qui aurait vu venir le jour où ce blog se relèverait de ses cendres, tel Fumseck le phénix ? Vous pensiez être débarrassés de moi et de mes références pourries pour de bon ? Naïfs enfants ! *rire diabolique*

Eh oui. On rempile pour un an, les gars. La Sana s'envole à nouveau vers le Japon, et comme toujours dans ces cas-là, elle décide qu'elle va en profiter pour emmerder le plus de monde possible avec ses articles inutiles et ses cris hystériques d'otaku. Brace yourselves !

Mais j'ai comme l'impression que tu as besoin d'une petite explication, cher lecteur, alors allons-y. Comme tu t'en rappelleras (ou non, vu que ça fait, hum, presque trois ans maintenant depuis mon dernier post), je t'ai honteusement laissé en plan alors que je te racontais mes aventures à Tôkyô. (Si tu espères en voir la suite, d'ailleurs, je suis navrée de briser tes espoirs tout de suite, mais étant donné que j'ai déjà du mal à me souvenir de ce que j'ai mangé ce midi, je ne crois pas récupérer dans ma mémoire-gruyère des souvenirs assez consistants de ce voyage. Sache juste qu'il était hyper cool). 

Bref, prise entre ma boulangerie et le joli popotin de mon chef, mes cours à l'université (qui, si tu te le rappelles, était à une heure et demie de train de chez moi), et mes petits jobs par-ci par-là de prof d'anglais pour des écoliers japonais à l'autre bout de la ville (pas celui de la fac, c'eut été trop simple, non ; un troisième bout, à équidistance de mon appart, à une heure de là, et de la fac, à une heure de là), je n'avais plus une minute à moi pour te faire le récit de ma passionnante vie (une perte incommensurable, tu en conviendras), et ce jusqu'au jour de mon départ pour la France, le 31 août 2012.

Puis j'ai trouvé un travail (un chouette travail de traductrice de mangas, si tu te poses la question - et si tu as lu tout ce que j'ai marqué sur ce blog avant, tu sauras à quel point je suis toujours la fille la plus chanceuse au monde) et j'ai recommencé à vivre ma vie en France. 

Or, voilà que quelques années après (deux ans pour être précise, ce qui nous ramène à l'été dernier), je vais en vacances au Japon pendant deux semaines (parce que bon, hein, même si je n'y habite plus et que mes goûts dans la vie ont quelque peu changé, j'aime toujours le Japon tendrement), où je suis logée par Sweet, l'une de mes meilleures amies, qui va probablement faire un échange à Ôsaka à partir d'avril et qui me dit "roooh, ça serait trop bien que tu viennes en même temps que moi en WH!"

WH, pour les novices, c'est Working Holiday, PVT, visa vacances-travail. Un programme mis en place entre la France et une dizaine d'autres pays qui permet de partir pendant un an pour le séjour de ton choix, Japon, Corée du Sud, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, etc...

L'idée a donc fait son chemin, et je me suis dit "hé, au fond, why not?". J'avais pour autre projet d'aller vivre en haute montagne avec de la neige et des chèvres, mais comme on ne peut obtenir un WH qu'avant 30 ans (35 pour le Canada) et que les chèvres, tu peux en avoir toute ta vie, je me suis dit, "ma petite Sana (j'aime beaucoup me parler à moi-même), tes chèvres, tu pourras les avoir au retour, mais ton Japon (et ton Australie et ta Nouvelle-Zélande, qui ont également fait partie de mes projets), tu ferais mieux de te dépêcher d'y aller avant de ne plus pouvoir". (Car quoi qu'en dise mon profil à droite qui n'est plus à jour depuis longtemps, je n'ai plus 23 ans, et l'âge commence à se faire sentir.)

C'était dur de renoncer aux chèvres, mais sachant qu'elles m'attendraient à mon retour, je suis donc allée à Marseille pour obtenir mon visa, et deux jours plus tard, j'étais l'heureuse propriétaire d'un passeport estampillé aux couleurs d'un PVT. 

Ça c'est mon visa. Il pète pas un peu la classe ?


Et comme un bonheur ne vient jamais seul, il a donc été décidé avec moi-même que nous rouvririons le blog. Mais les choses ont changé, mes amis, et comme je m'en vais habiter près d'Ôsaka, l'ancien nom de ce blog, Nagoya Lifestyle, n'avait plus de raison d'être. Du coup, je l'ai remplacé par Sana Lifestyle, ce qui, non content de coller un peu mieux au thème, est de toute façon également plus satisfaisant pour mon égo démesuré.


Voilà pour la résurrection. Je m'envole dans une quinzaine de jours, mais je peux déjà vous parler dans un prochain post (qui, espérons-le, ne sera pas étouffé dans l’œuf par ma flemme habituelle) de mes recherches immobilières (mon appaaart, ma bataaaille, fallait pas que j'm'en aaaille wohohooo), de mon manque total d'organisation (comme d'haaabituuuuuuuudeuuuh) et de mon stress paralysant (je n'peux paaaas, je n'sais paaaas et je reste plantée làààà). 

A très bientôt, mes bichounets !
(Je constate que la mise en page sur blogspot est toujours aussi chiante, quel plaisir de la retrouver. Ha. Ha. Ha.) 

5 commentaires:

  1. Moi je vois toujours Nagoya Lifestyle dans la barre d'adresse xD

    Dans 16 jours on décolle yeahhhh !

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  2. Je sais, la barre d'adresse j'ai pas encore changé XD Mais puisque tu le dis je vais le faire XD
    Ouiii bientôt ! Gnihihihi !

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    1. Parions que dans un an ça le sera toujours pas... ? XDD

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  3. Holy moly, je sens que ça va être bon.

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